Les résultats des lycées français à l'étranger sont incontestablement excellents, mais c'est aussi parce qu'au niveau du bac, ne restent que les meilleurs élèves, les autres ayant quitté ces établissements pour rejoindre le système scolaire local. Je regrette la diminution de la subvention de fonctionnement destinée à l'AEFE, alors même que le nombre d'enfants scolarisés augmente. Cette baisse va peser sur les familles qui financent déjà plus de la moitié du fonctionnement de l'enseignement français à l'étranger. Certaines familles ne peuvent plus mettre leurs enfants dans ces établissements compte tenu du coût que cela représente, comme à New York. En matière d'enseignement, je constate qu'il y a de moins en moins d'expatriés et de plus en plus de résidents. A l'époque du service militaire obligatoire, les professeurs mis à disposition dans le cadre du Volontariat du Service National à l'Étranger (VSNE) apportaient du sang neuf pour un faible coût. Les établissements pâtissent aujourd'hui d'un manque de renouvellement de leurs enseignants, qui sont de plus en plus éloignés de l'enseignement dispensé en France. Il faudrait faire venir de jeunes enseignants, nouvellement formés, par exemple sous le statut de Volontaire international en entreprise (VIE).