L'objectif des 0,7% s'éloigne... Avez-vous une idée de la trajectoire de l'aide au développement dans les prochaines années ? Vous avez répondu en partie aux interrogations des rapporteurs sur le multilatéral et le bilatéral. Certes, l'effet de levier est plus fort avec le multilatéral, mais la France n'apparaît pas. Dans nos communes, lorsqu'un nouvel équipement est inauguré, le président du conseil général se félicite sous les applaudissements d'avoir apporté 23,2% du financement ; le président du conseil régional annonce sa quote-part sous de nouveaux applaudissements, mais les administrés n'y voient goutte. Il en va de même avec l'aide multilatérale. Pourquoi ne pas dire, lorsqu'un pont est construit, la France l'a payé et que tel autre pays a pris en charge les accès ? Qu'on sache qui a fait quoi ! Maintenons le multilatéral, préservons et identifions l'aide bilatérale.