C'est le Trésor qui nous demande cette prestation, nous ne sommes pas particulièrement demandeurs. Aujourd'hui, elle n'impacte pas notre capacité à agir, car les mouvements sont comptabilisés à part et on ne souhaite pas qu'ils empiètent sur nos capacités de financement bilatérales et les objectifs du COM.
Je reconnais que les documents budgétaires ne sont pas toujours d'une grande clarté sur les relations financières entre l'agence et l'Etat car les informations sont éclatées en divers endroits. Comme vous le disiez, nous ne recevons pas de subventions mais des crédits d'intervention que nous sommes chargés de répartir et des rémunérations de mise en oeuvre de nos actions. Par exemple, nous percevons une rémunération égale à 10 % du montant des dons que nous distribuons, ce qui d'ailleurs ne couvre pas nos coûts pour cette activité. Ainsi, ce sont les autres activités, notamment les prêts, qui permettent de couvrir l'ensemble des charges, y compris celles du réseau. Sur les prêts, nous appliquons des marges pour couvrir nos coûts et le risque, mais nous restons bien évidemment un organisme à but non lucratif et nous ne facturons pas une marge supplémentaire destinée à faire un bénéfice.
Sur la transparence, nous progressons et nous devons continuer de le faire. Un récent classement publié par un organisme nous fait progresser en nous plaçant 44e, alors que nous étions 48e l'an passé...