En outre, les crédits d'aide liés ne sont pas autorisés pour les pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure, catégorie dans laquelle il y a de plus en plus de pays, la Tunisie par exemple. Nous devons donc utiliser des outils indirects avec de l'aide déliée, le faire intelligemment et se mobiliser pour cela. Nous avons par exemple engagé des partenariats avec Ubifrance, les services économiques et les milieux d'affaires français à l'étranger pour éclairer le choix des secteurs d'intervention. Nous avons aussi organisé une conférence sur la ville durable avec des entreprises françaises. Nous augmentons les exigences sociales et environnementales dans les contrats que nous passons. Et nous avons besoin de financer de l'expertise française ; je rappelle que nous disposons pour cela, depuis un an, d'un budget de 20 millions d'euros tandis que l'Allemagne ou le Japon y consacre plus d'un milliard.