Je comprends ce qu'a voulu exprimer notre ancien collègue Claude Belot. Lors des précédentes réunions, j'avais ressenti une impression similaire. Les difficultés résultent à la fois de la résistance du Parlement européen, qui s'estime seul porteur de légitimité démocratique dans l'Union européenne, et du Parlement allemand. L'idée de donner des moyens à la gouvernance de la zone euro, avec un pouvoir exécutif d'une part et un contrôle démocratique d'autre part, a du mal à se mettre en place. Il faudra plusieurs années et beaucoup d'énergie pour atteindre cet objectif.