Votre fonction est essentielle. Quels que soient nos groupes politiques, nous nous préoccupons d'investissement. Une question rituelle d'abord : que dire des retards dans la mise en oeuvre, comme pour les réseaux à très haut débit, pour lesquels un milliard d'euros n'a toujours pas été employé ou pour l'action capital risque - capital développement technologique, dont la dotation de 600 millions d'euros n'a pas été engagée ? Ces retards peuvent-il entraîner leur abandon ? Peut-on se satisfaire du faible niveau de décaissements de certaines actions ? Cela est-il un rythme de croisière acceptable pour le premier PIA ?
Votre prédécesseur, lors de sa dernière audition, nous avait indiqué que des discussions étaient en cours avec les opérateurs pour évaluer les procédures. Le choc de simplification pourrait-il s'appliquer aux PIA ?
Par ailleurs, le Gouvernement a pris l'engagement que la moitié au moins des projets du deuxième PIA soient soumis à un critère d'éco-conditionnalité : comment l'appliquerez-vous ?
Puisque vous êtes chargé de la contre-expertise dans la nouvelle procédure d'évaluation des investissements publics, comment choisissez-vous les experts indépendants ? Quel est leur statut et selon quels critères sont-ils rémunérés ?