Je peux témoigner de l'efficacité des investissements d'avenir, et en particulier dans le domaine universitaire. L'université de Strasbourg en a notamment bénéficié, avec les initiatives d'excellence (IDEX), les laboratoires d'excellence (LABEX), les instituts hospitalo-universitaires (IHU) et autre sociétés d'accélération des transferts de technologie (SATT). Il faut sanctuariser ces crédits, même si la machinerie des crédits non consomptibles a parfois découragé les acteurs. Le second PIA a moins de crédits de subvention que le premier. Cette mécanique budgétaire gêne-t-elle le respect des engagements en termes de montant ? La question de l'emploi devrait, par ailleurs, être prioritaire ; y a-t-il une inflexion dans ce sens ?