En réponse à la remarque du rapporteur général, j'indique que la Lituanie avait déjà cherché à rejoindre la zone euro en 2007, mais que sa demande n'avait pas abouti en raison de son inflation. Pour ce qui concerne l'opinion publique, il m'est apparu que les dirigeants lituaniens partageaient désormais une certaine unité de vue quant à l'adhésion à la zone euro.
La conférence interparlementaire de l'article 13 du TSCG est importante, elle constitue une innovation. Je n'ai pas le sentiment d'y avoir perdu mon temps. Cela permet de développer des contacts. Pour certains, il s'agit d'un forum de discussions, tandis que pour d'autres, c'est un processus d'institutionnalisation. Quant à moi, j'estime que cette dernière voie est la bonne et qu'elle sera nécessaire pour lutter contre le rejet dans l'opinion des mesures prises demain par l'Union européenne.
En outre, accroître l'implication des Parlements nationaux ne remet pas en cause le pouvoir du Parlement européen. Ce dernier doit travailler dans le cadre des compétences fixées par les traités, duquel sont exclues la surveillance multilatérale et la programmation des budgets nationaux. Je suis convaincu que nos positions auraient recueilli une très large majorité si nous avions procédé à un vote lors de la conférence interparlementaire à Vilnius. La courtoisie de la présidence lituanienne a permis d'éviter les éclats de voix. Quoi qu'il en soit, point n'est besoin d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer.