La commission des affaires économiques du Sénat s'est récemment rendue au Salon internationale de l'alimentation (SIAL), où elle a recueilli des plaintes de producteurs agroalimentaires vis-à-vis de la grande distribution française. La pression est si forte que l'on s'attend à perdre des pans entiers de la production agricole et de la transformation agroalimentaire.
TSE a-t-elle travaillé sur la régulation des marchés entre la grande distribution et la production agroalimentaire ? Avez-vous des rapports avec Agri-Sud-Ouest, qui se situe à Toulouse ? Pouvez-vous nous apporter des réponses dans ce domaine ?
Les transformateurs laitiers annoncent également une baisse du prix du lait de 20 % l'année prochaine, et la disparition de la moitié des producteurs français. Avec la crise de la pomme, on craint aussi la disparition des vergers.
Les solutions sont-elles mondiales, européennes, ou françaises ? Peut-on agir sur la régulation en matière de grande distribution, très concentrée en France ? Pouvez-vous proposer des solutions ?
Il y a quelques années, le Sénat avait voté un coefficient multiplicateur en cas de crise d'une production. On devait saisir une administration - je ne sais plus laquelle -, qui devait réaliser un diagnostic et préconiser des mesures. Ce mécanisme, trop compliqué et trop long, n'a jamais été mis en place. Avez-vous des solutions à nous suggérer ?