Je confirme à Mme Aïchi que les questions touchant à l'armement ne sont pas concernées par le traité transatlantique.
Nous préparons, Monsieur del Picchia, le sommet des 5 et 6 septembre, qui se tiendra à Newport. Nous avons eu des réunions préalables. Je sens poindre une volonté partagée d'assurer notre propre sécurité en Europe. Les Américains et le secrétaire général de l'Otan sont sur la même longueur d'ondes. La question qui se pose est celle de ce que sera notre relation avec les Etats-Unis, qui procèdent à un rééquilibrage vers la zone Asie-Pacifique.
Eurosatory, Monsieur Bockel, a attiré 58 000 visiteurs ; 160 délégations officielles étaient représentées. C'est un grand succès, mais il faut bien comprendre que ce n'est pas sur le champ que cela donne lieu à la signature de contrats. Quoi qu'il en soit, c'est pour moi un moment privilégié, au cours duquel je peux rencontrer nombre de mes homologues.
Les retards d'engagements ne concernent que les programmes nouveaux, ce qui n'a pas, pour l'heure, de conséquences sensibles.
Les trop-perçus liés au programme Louvois, Monsieur Roger, seront récupérés, mais nous y mettrons toute la souplesse possible.
Sur les infrastructures, Madame Demessine, nous avons dressé une liste des insuffisances, dont il ressort que pas moins de 700 opérations sont à conduire d'urgence. La restauration des logements est une priorité : il faudra réaménager les crédits pour faire face à cette nécessité. Nous avons pu régler une partie des problèmes en 2013, mais il reste beaucoup à faire, ainsi que je le constate quand je me rends sur le terrain, où je ne manque pas de visiter les chambres. Ce sont aussi des chantiers qui donnent du travail aux entreprises du secteur : 500 à 800 millions sont concernés.