Nous avons noté que dans le PAP du programme 212, l'enveloppe consacrée aux allocations chômage était fixée à 139 millions d'euros. Pensez-vous que l'augmentation des dépenses liées au chômage va se poursuivre ou que la collaboration du ministère avec Pôle Emploi va permettre de freiner la progression ? J'aimerais par ailleurs savoir comment le plan d'urgence va être mis en oeuvre et s'il va se traduire par une amélioration de la condition matérielle des personnels. J'ai en mémoire un déplacement effectué avec mon ancien co-rapporteur, André Dulait, dans une caserne à Charleville-Mézières, où nous avions pu constater les conditions de vie difficiles et l'ampleur des besoins. En outre, du fait du regroupement des marchés d'achat, l'activité locale était pénalisée, le pain ne pouvant plus, par exemple, être fourni par les boulangers de la ville. En ce qui concerne les restructurations, des annonces viennent d'être faites pour l'année 2015. D'autres sont attendues pour les années à venir, jusqu'à la fin de la programmation. Ne pourrait-on pas procéder autrement que par des annonces annuelles, afin de donner de la visibilité et de la prévisibilité aux personnels, aux territoires et à tous les acteurs et services (santé, éducation, services financiers notamment) dont l'activité dépend de la présence de l'armée dans ces territoires ? Quel sera, par ailleurs, le niveau des recrutements en 2015 ? Il importe en effet à la fois d'apporter du sang neuf, notamment au sein des armées, et de gérer la perte de connaissances et d'expérience liée aux départs.