Vous portez avec ce programme une lourde responsabilité, la recherche de réalisation d'économies générales pour permettre la mise en oeuvre de la LPM, par les déflations d'effectifs et la baisse de la masse salariale ce qui est compliqué - jusqu'à maintenant les diminutions d'effectifs ne s'étaient pas traduites par des baisses de la masse salariale - et par restructurations afin de densifier l'infrastructure, ce qui permet de réaliser des économies que personne ne peut contester mais qu'il est difficile d'atteindre. Quel est le rôle du Secrétaire général dans les débats sur les restructurations. Comment fait-il valoir son point de vue ? Êtes-vous correctement associé à la phase préparatoire ? Estimez-vous utile d'avoir un rôle plus important à jouer ?
Vous avez la responsabilité des infrastructures immobilières nécessaires pour l'accueil des nouveaux équipements. Lorsque nous examinons les programmes d'armement, les coûts d'infrastructures ne sont pas liés à l'opération d'équipement en question. Or, ces opérations sont indissociables et les coûts d'infrastructure peuvent être très importants, par exemple pour les adaptations Rafale ou M.51. Lorsque la décision de lancer un programme d'armement est prise, ne faut-il pas inclure les coûts d'infrastructures ? Ne faut-il pas revoir dans la LOLF la ventilation de ces crédits pour mieux les rapprocher.