C'est une décision de France Télévisions à laquelle le service AITV était rattaché. L'une des raisons est la baisse de la subvention du ministère des affaires étrangères à CFI, cette société décidant, dès lors, de ne plus financer AITV. L'AFP devrait être en mesure d'assurer une partie de la continuité de ce service en images pour les plus importantes télévisions africaines. Il faut préciser que ce service n'était plus adapté à ce que nous souhaitons mettre à la disposition des télévisions africaines. Il s'agissait de la fourniture de sujets finalisés montés de toutes pièces (images et sons) à Paris. Or CFI, au-delà des questions budgétaires, souhaite fournir des images en laissant aux journalistes africains le soin de monter eux-mêmes leurs sujets, ce qui est une bonne orientation en matière de responsabilité éditoriale. Le fil AFP sera plus riche en volume que le fil AITV, mais avec un nombre plus faible de sujets finalisés. Les correspondants d'AITV sont des personnels pigistes qui sont en mesure de travailler pour d'autres employeurs.