Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, la commission des affaires économiques a été saisie au fond de l’ensemble du projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte, à l’exception de ses dispositions relatives aux transports, ainsi qu’à la lutte contre les gaspillages et à l’économie circulaire, dont l’examen a été délégué à la commission du développement durable.
Tout au long de ses travaux, notre commission a été guidée par un principe cardinal : mettre notre politique énergétique au service d’un modèle de croissance à la fois durable – économe en ressources et protecteur de l’environnement –, riche en emplois et garant de la compétitivité de nos entreprises.
Pour y parvenir, elle a opté pour une démarche constructive consistant à conforter, chaque fois que c’était possible, et à équilibrer, lorsque c’était nécessaire, les dispositions du projet de loi.
Conforter, tout d’abord, car l’urgence climatique n’est plus à démontrer, et il nous faut tout faire pour limiter l’élévation des températures sous les deux degrés centigrades. Au fil de ses rapports, le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, le GIEC, démontre, avec chaque fois plus de force, les effets dramatiques auxquels le réchauffement climatique pourrait conduire dans les prochaines décennies si nous n’agissons pas dès maintenant.