L'AFP est dans une situation difficile au même titre que toutes les agences internationales dans le monde. Notre choix, contrairement aux Britanniques ou aux Américains, de conserver le statut de l'agence, au nom de l'exception culturelle, a un coût indéniable.
Nous sommes aujourd'hui tous d'accord sur le fait qu'il faut faire évoluer la gouvernance. Il n'est par exemple pas normal que l'on puisse aujourd'hui être à la fois membre du conseil supérieur et du conseil d'administration. Quand on me dit que je ne vais pas assez loin, encore faudrait-il regarder d'où l'on vient...
Nous souhaitons qu'au sein du conseil supérieur siègent désormais deux parlementaires qui pourront intervenir dans la désignation des cinq personnalités qualifiées prévues au sein du conseil d'administration.
Au total, un conseil d'administration renforcé et le maintien du conseil supérieur et de la commission financière, aux compétences également renforcées - nous sommes prêts à avancer sur ce point - ont notre préférence. Vous avez, je crois, fait des propositions qui me paraissent intéressantes.