En tant que rapporteur spécial de la contribution de la France au budget de l'Union européenne, je souhaite apporter une précision : il existe un troisième facteur expliquant ces restes à payer. En effet, dans un contexte économique difficile, les États membres cherchent à différer le plus possible les paiements des opérations engagées avec des crédits communautaires en raison des cofinancements qu'elles induisent. Le fait de repousser les échéances aggrave le stock de ces restes à payer.