Intervention de Albéric de Montgolfier

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 18 février 2015 à 9h30
Mise en oeuvre des règles de séparation des activités bancaires — Audition de Mm. édouard Fernandez-bollo secrétaire général de l'autorité de contrôle prudentiel et de résolution olivier guersent directeur général adjoint de la commission européenne en charge des institutions financières christophe nijdam secrétaire général de finance watch et alain papiasse directeur général adjoint de bnp paribas

Photo de Albéric de MontgolfierAlbéric de Montgolfier, rapporteur général :

La compétitivité des économies française et européenne, dans une situation difficile, avec une croissance quasi nulle, ne risque-t-elle pas de souffrir de la désintermédiation du financement des entreprises, qui ne devront plus se financer auprès des banques mais sur les marchés, ce qui risque de leur coûter plus cher, notamment pour les PME.

N'est-il pas paradoxal de mettre en place ces règles maintenant ? La compétitivité des banques elles-mêmes est aussi concernée. En 2008, la crise n'est pas venue des banques françaises, qui recourraient peu à la titrisation, mais d'établissements américains, petits et spécialisés. Or on nous propose aujourd'hui des mécanismes comme le Fonds de résolution unique qui risquent de rendre moins compétitives les banques françaises, alors qu'elles se sont plutôt bien comportées dans les stress tests par rapport à leur concurrents européens.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion