Intervention de Francis Delattre

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 18 février 2015 à 9h30
Mise en oeuvre des règles de séparation des activités bancaires — Audition de Mm. édouard Fernandez-bollo secrétaire général de l'autorité de contrôle prudentiel et de résolution olivier guersent directeur général adjoint de la commission européenne en charge des institutions financières christophe nijdam secrétaire général de finance watch et alain papiasse directeur général adjoint de bnp paribas

Photo de Francis DelattreFrancis Delattre :

Nos banques assurent 80 % des investissements des entreprises hors CAC-40. Par les temps qui courent, nous devons être vigilants. Nous sommes pour des régulateurs européens. Contrôler nos inspecteurs des finances, envoyer nos superviseurs en Lituanie, ce n'est pas une mauvaise chose. La porosité nous a causé bien des problèmes par le passé. Continuez, Monsieur Fernandez-Bollo !

Les banques françaises contribuent au fonds de 55 milliards d'euros, mais aussi au fonds de régulation français et payent la taxe de risque systémique - qui va dans les caisses de l'État. Il faudra aménager cette situation au fur et à mesure que se met en place le système européen, sous peine de les mettre en danger vis-à-vis de la concurrence.

Olivier Guersent nous dit qu'il y a 30 méga-banques. En réalité, 120 banques ont des critères plus ou moins systémiques. Nous sommes assez informés pour savoir que les banques régionales allemandes ne nagent pas toutes dans le bonheur. S'agit-il de 120 ou de 30 établissements ? Vous ne nous avez pas parlé des eurobonds. Le patron de la Société générale nous a dit la même chose sur le financement des 300 milliards d'euros. Vigilance !

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion