Intervention de Maurice Vincent

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 18 février 2015 à 9h30
Mise en oeuvre des règles de séparation des activités bancaires — Audition de Mm. édouard Fernandez-bollo secrétaire général de l'autorité de contrôle prudentiel et de résolution olivier guersent directeur général adjoint de la commission européenne en charge des institutions financières christophe nijdam secrétaire général de finance watch et alain papiasse directeur général adjoint de bnp paribas

Photo de Maurice VincentMaurice Vincent :

Au-delà du shadow banking, je suis convaincu par la nécessité d'une régulation européenne, ne serait-ce qu'en raison de la taille des établissements bancaires. Quoiqu'inquiet des remises en cause de la régulation Barnier, je me demande si celle-ci impacterait la compétitivité des banques françaises. Monsieur Papiasse, vous dites que la crise bancaire n'a rien coûté au contribuable : Dexia a couté 7 milliards d'euros, sans compter les 7 autres milliards de produits toxiques vendus aux collectivités territoriales, montant qui peut augmenter si les taux évoluent. Olivier Guersent parle de 13 % du PIB européen, chiffre impressionnant : pouvez-vous préciser les sous-jacents de votre calcul ?

Enfin, question annexe à Edouard Fernandez-Bollo : l'ACPR est-elle en mesure de renforcer l'information des consommateurs français, voire d'interdire les produits spéculatifs proposés aux ménages ?

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