Monsieur Raynal, dans la loi française, l'agrément des filiales n'est qu'une première étape de la mise en place d'une surveillance rapprochée sur l'ensemble du système, filialisé ou pas. En nous offrant un niveau de granularité plus important, la loi française nous donne une arme supplémentaire.
En France, comme en Europe, nous avons fait le choix d'une supervision renforcée et plus intrusive, qui entre dans le détail. Nous avons besoin de moyens pour cela. Une supervision intrusive améliorera la calibration de la régulation. La préférence française pour le renforcement de la supervision explique sans doute que le shadow banking se soit moins développé dans notre pays qu'ailleurs. Plus de choses sont soumises à la régulation et à la supervision que nous opérons avec l'Autorité des marchés financiers.