Je répondrais à Mme Laborde que les fédérations prennent des assurances en responsabilité civile qui ne couvrent que les dommages causés à autrui. S'agissant des couvertures personnelles, elles sont largement insuffisantes, tant en raisons des risques particuliers pris par les sportifs de haut niveau que des conséquences, elles aussi spécifiques, qu'ont les accidents sur leur carrière et sur leur santé.
Au cours de leur formation, on apprend aux entraîneurs à prendre en considération les questions liées à la reconversion. Mais cet aspect est très vite oublié au profit de la seule recherche de résultats. Il me semble qu'il en est de la responsabilité de l'État de nommer des directeurs techniques nationaux à même de maintenir chez les entraîneurs une sensibilisation permanente à ces questions.
À M. Antiste, je précise que le volet « instruction civique et citoyenne » de notre programme contient des dispositions concrètes destinées à lutter contre des phénomènes tels que la violence, les paris truqués et - bien évidemment - le racisme.
À M. Savin, j'indique que les postulants aux Jeux paralympiques ont été pris en compte dans nos réflexions.
Enfin, je demanderai à M. Carrère de nous aider à faire comprendre à l'opinion publique que les mesures envisagées sont indispensables et qu'elles ont un coût acceptable.