Intervention de Henri de Raincourt

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 4 mars 2015 à 9h45
Audition de M. Sébastien Mosneron dupin directeur général d'expertise france

Photo de Henri de RaincourtHenri de Raincourt :

Je me réjouis également que les travaux du Sénat, notamment menés par Jacques Berthou, Jean-Claude Peyronnet et Christian Cambon, aient pu aboutir à un résultat aussi remarquable.

Comme vous le disiez, le travail n'est pas achevé, la loi prévoyant que l'agence a vocation à rassembler, au 1er janvier 2016, l'ensemble des opérateurs spécialisés de coopération technique. Là aussi, le calendrier est exigeant alors que la priorité consiste certainement à réussir la première étape, ce qui n'est déjà guère aisé...

Les rapporteurs de notre commission avaient beaucoup insisté sur l'importance de préserver les ressources « métiers ». En effet, la valeur ajoutée de l'expertise repose sur les personnes, qui ne sont pas les agents de l'agence, mais que celle-ci réussit à mobiliser et qui travaillent dans tel ou tel ministère, tel ou tel organisme, public ou privé. Comment réfléchissez-vous à cette question qui suppose de pouvoir mobiliser un réseau, un « vivier » ? Comment conserver l'expertise « métiers » qui existait mais qui était certainement éparpillée ?

Où en êtes-vous de l'organisation des départements thématiques et des conseils d'orientation qui sont prévus par la loi pour associer l'ensemble des spécialistes d'un secteur ?

Enfin, nous pouvons aussi tenter de nous projeter dans une nouvelle étape... Expertise France et l'AFD travaillent toutes deux, de manière complémentaire, pour la coopération et le développement et disposent de personnels d'une très grande qualité. Comment assurer une coopération maximale entre les deux organismes ? Ne pourrait-on envisager un rapprochement pour répondre encore mieux aux appels d'offres internationaux ?

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