Intervention de Aymeri de Montesquiou

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 4 mars 2015 à 9h45
Audition de M. Staffan de Mistura envoyé spécial du secrétaire général des nations unies pour la syrie

Photo de Aymeri de MontesquiouAymeri de Montesquiou :

Monsieur de Mistura, vous avait fait un exposé profond, intelligent et sensible, ce qui constitue un ingrédient rare.

Vous avez affirmé qu'il fallait parler avec tout le monde. Certes ! L'exemple d'Alep me semble, de ce point de vue, parfaitement intéressant. On voit que les Kurdes, qui détestent Bachar el-Assad, travaillent cependant avec le régime, et coordonnent leurs actions avec l'armée.

Toutefois, lorsque vous évoquez l'opposition, il existe à Alep un troisième élément, qui est le Hezbollah. L'armée libre, sur place, est assez réduite. C'est surtout Daech qui est présent. Sans doute sont-ils parmi ceux avec lesquels on ne peut parler.

Quelles sont donc les personnes avec qui échanger ? Imaginons que l'on parvienne à rétablir la paix : le système de canton de Rojava proposé par les Kurdes, sorte de Québec à l'intérieur de la Syrie, n'est-il pas la solution du futur ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion