La visite officieuse et très récente de quelques parlementaires français à Damas a provoqué la colère du Président de la République française et du Premier ministre. Pour la diplomatie française, il est en effet incorrect de discuter avec Bachar al-Assad.
Le Conseil de sécurité des Nations unies lui-même reste très partagé sur cette question. Vous-même avez déclaré qu'exclure Bachar al-Assad des discussions profiterait sans doute à Daech. Faute d'un consensus sur cette question - et sans vouloir jouer les oiseaux de mauvaise augure -, vos tentatives de concertation ne sont-elles pas vouées d'emblée à l'échec ?