S'agissant des technologies alternatives, la mission a considéré que leur utilisation devait être possible, tout en maintenant un objectif de couverture en très haut débit pour le pays. Leur recours s'avère en effet indispensable pour prévenir la fracture numérique dont pâtissent les zones les plus reculées avant que celles-ci ne soient à leur tour équipées de la fibre, soit à l'horizon d'une quinzaine d'années. La mission s'est également penchée sur la montée en débit du réseau cuivre, démarche que suivent actuellement de nombreuses collectivités territoriales ; il peut être opportun d'y recourir à la condition que son coût soit abaissé et des subventions accordées.
Outre le satellite, la 4G constitue une solution, encore qu'elle ne puisse être adaptée, pour des raisons techniques liées au spectre, à l'ensemble des zones isolées. À l'heure de la publication du rapport, les premiers bilans de l'expérience menée par les opérateurs Orange et Bouygues n'ont pas encore été tirés.