Vous avez dit que nos partenaires européens reconnaissaient le sérieux de notre politique budgétaire, et qu'ils avaient bien accueilli le programme national de réforme. Pourtant, les parlementaires britanniques que j'ai rencontrés m'ont fait part de leur inquiétude de voir la France rester à la traîne, alors que le Royaume-Uni enregistre un taux de croissance de 2,5 %. Tous les États membres partagent cette préoccupation : les Allemands aussi, sans vouloir brutaliser la France, attendent d'elle des réformes ambitieuses. Le Gouvernement s'apprête-t-il donc, à l'occasion d'un collectif budgétaire, à nous proposer enfin des économies structurelles et non plus conjoncturelles ?
S'agissant du « plan Juncker », la liste publiée par Les Échos reprend pour l'essentiel de vieux projets : on chercherait en vain les investissements additionnels dont vous avez parlé. Quel sera le processus français de sélection ?