En effet, comme chacun peut l’observer dans son territoire, nous ne pourrions pas avoir autant de pompiers professionnels que nous avons aujourd'hui de pompiers bénévoles. De fait, alors qu’un pompier volontaire ne coûte qu’environ 2 000 euros par an, un pompier professionnel en coûte 45 000.
Nous avons d’autant plus besoin de ces pompiers volontaires que notre territoire est très divers et comporte de nombreuses et vastes zones rurales. Or, dans ces dernières aussi, il faut pouvoir réagir très rapidement en cas de sinistre, ce qui implique de disposer d’équipes de secours présentes au plus près du terrain. L’urgentiste que j’ai été peut vous affirmer que le plus important, lors d’un accident, c’est la rapidité de l’intervention : si la personne blessée arrive à l’hôpital dans l’heure qui suit, les chances de la sauver sont bien plus élevées.
Ce maillage du territoire français par les sapeurs-pompiers constitue donc une chance pour notre pays.
M. Courteau et Mme le rapporteur ont souligné que le présent texte contribuerait à augmenter le nombre de volontaires : c’est une avancée essentielle au moment où, comme l’ont rappelé les différents intervenants, nous commencions à rencontrer des difficultés de recrutement. L’année dernière, il y a eu 2 000 volontaires de moins ; c’était la première fois que cela arrivait ! Il fallait donc répondre à cette évolution, et c’est bien l’objet de cette proposition de loi.
Le volontariat se transmet souvent de père en fils.