Merci à notre nouveau président Alain Gournac de ce qu'il a dit de Jean-Pierre Godefroy, dont je regrette la démission.
Nous sommes face à un texte de société, qui appelle chacun à se déterminer en son âme et conscience. C'est ainsi qu'il faut, à mon sens, l'aborder. La commission avait bien travaillé. Je constate que l'on remet en cause, à présent, ses choix. Je le regrette, mais il est vrai que cela procède de la liberté des débats.
Cette proposition de loi est, pour l'essentiel, un très bon texte. Mais ses articles 16 et 17, sur lesquels nous nous étions clairement exprimés, sont un drapeau rouge pour tous ceux qui jugent que la pénalisation n'est pas efficace. Il est vrai que la demande est à l'origine de l'offre, mais ce n'est pas en pénalisant le client qu'on l'abolira. Car elle vient aussi de la grande misère des hommes. Je fais, en cela, la différence entre la prostitution de rue et celle de l'hôtel Georges V ou du Plaza Athénée...
La pénalisation n'est pas le bon outil. Son bilan, en Suède, reste mitigé. Et c'est pourquoi je regrette que l'on se divise à nouveau sur ce texte qui est, pour l'essentiel, un excellent texte, que je ne pourrai hélas voter s'il comporte de telles dispositions.