Un groupe de travail a effectivement été constitué sous l’égide du préfet. Nous bénéficions ainsi de l’expertise de l’État.
Pour autant, quelle est la vocation de cet aérodrome ? Elle est multiple : sécurité, économie, tourisme, vie associative – clubs vélivoles, clubs de sauts. Surtout, la situation de cet aérodrome constitue une exception, dans la mesure où il est unique sur le territoire du département, ce qui lui confère un rôle majeur en cas de séisme, d’écrasement d’aéronef ou d’événement très important.
Dans un tel contexte, l’État, par l’intermédiaire du préfet, doit apporter, outre son expertise, un engagement différent. Je solliciterai d’ailleurs à ce sujet une entrevue avec M. Vidalies ou M. Cazeneuve. En effet, il ne s’agit pas d’un cas classique où l’État, la CCI ou la région gère directement un aérodrome engendrant des recettes. Le contexte est ici complètement différent. Ce microdossier met en jeu l’égalité des territoires et des citoyens. Il ne doit y avoir ni sous-territoires ni sous-citoyens !