Si la fusion entre les deux établissements n’est plus contestée, de fait, celle-ci a été réalisée dans des conditions inacceptables et les problèmes se sont aggravés.
Je rappelle que les deux sites de Creil et de Senlis sont distants de quinze kilomètres, séparés par une forêt. Il n’existe pas de transports en commun entre l’agglomération creilloise, qui compte plus de 100 000 habitants, et Senlis.
Par ailleurs, madame la secrétaire d'État, vous avez évoqué des travaux « surdimensionnés ». Sans doute faisiez-vous référence à ceux de Creil. Je rappelle tout de même que ces travaux ont été acceptés à l’époque par l’agence régionale d’hospitalisation, puis par l’agence régionale de santé. Ce sont donc les mêmes personnes qui ont donné leur accord pour l’engagement de ces travaux et qui nous ont ensuite expliqué que ces derniers étaient surdimensionnés.
Enfin, le déficit pour 2014 de 4 millions d’euros correspond précisément aux 4 millions d’euros d’intérêts dus aux banques au titre des emprunts toxiques qui ont été souscrits pour réaliser un certain nombre de travaux, dont ceux de Senlis.