Je suis satisfait que le ministère de l’économie s’engage à trouver avec les salariés une solution de reprise de l’activité. La disparition de cette entreprise emporterait une perte catastrophique de savoir-faire.
Concernant le crédit d’impôt recherche, il attire, certes, les investisseurs, et c’est sans doute utile, mais il semble également attirer quelques voyous, ce qui me semble être un peu plus problématique …
Les faits que je vous ai présentés posent trop de questions pour que l’on en reste là. Je souhaite, en effet, que la justice fasse son travail au mieux.
Les salariés, du fait de la liquidation de l’entreprise, ont enfin pu avoir accès à des documents qui leur étaient auparavant dissimulés. Ils ont ainsi appris que certains enregistrements de certificats au niveau européen, concernant notamment deux molécules d’adrénaline et d’adrénaline tartrate, avaient été effectués pour le compte de l’entreprise Rouver Investment, basée au Luxembourg, plutôt qu’au nom de Mitrychem. C’est curieux, dans la mesure où Mitrychem dépend de Almara Finance, une société également basée au Luxembourg, qui, elle-même, relève de Rouver Investment, dont le seul actionnaire n’est autre que le PDG de Mitrychem !
Ce bien étrange montage permet des transferts de finances dont on voit qu’ils grèvent artificiellement la viabilité de Mitrychem.
Cette entreprise est petite, mais elle est symptomatique de ce qui se trame en matière des détournements de nos finances publiques !