Je vous remercie, madame la ministre, de m’avoir fait part de la réponse de Mme la ministre de l’écologie, même si elle me déçoit quelque peu. Elle contient en effet peu d’éléments éclairants et rassurants concernant les questions locales qui font le quotidien de nos concitoyens et des élus.
Aujourd’hui même, l’Assemblée nationale va voter solennellement le projet de loi relatif à la biodiversité, texte qui comporte une ultime pirouette sur les produits pesticides : ceux-ci seraient désormais interdits dès 2016, et non plus en 2020, comme le principe en avait été initialement prévu et voté dans un autre texte. Cette nouvelle contrainte s’ajoute aux autres, à rebours des attentes de nos concitoyens.
Nous ne devons pas nous étonner, dans ces conditions, que les derniers résultats électoraux traduisent un sentiment de révolte, notamment dans les territoires ruraux !