Il nous revient également de lever les différents obstacles qui sont de nature à « contrarier » la venue de visiteurs chez nous. Vous le savez, la liaison aéroport-Paris n’est pas satisfaisante. Je forme le vœu que le projet de liaison express entre Paris et Roissy aboutisse : c’est indispensable pour développer le tourisme de court séjour et le tourisme d’affaires lié aux congrès et aux salons.
D’autres actions sont mises en œuvre ou envisagées pour que les recettes du tourisme soient en adéquation avec notre rang de première destination mondiale. C’est dans cette perspective que vous avez facilité l’accès au territoire français grâce à l’opération « visas en 48 heures » pour les ressortissants chinois, visiteurs à forte contribution, ce qui a permis d’augmenter considérablement le nombre de ces touristes. Envisagez-vous, monsieur le ministre, une extension du plan « visas en 48 heures » à d’autres pays ?
J’aimerais saluer aussi l’opération Goût de France-Good France, que vous avez initiée, et qui a permis, dans plusieurs milliers de restaurants situés sur les cinq continents, et dans toutes nos ambassades, de célébrer le repas gastronomique français, élevé par l’UNESCO au rang de patrimoine immatériel. Cette opération a permis de valoriser notre savoir-faire et de contribuer, par ce moment de partage, au rayonnement de nos traditions, tout en montrant notre inventivité en matière de gastronomie.
La couverture médiatique internationale qu’elle a reçue prouve que cette opération a suscité intérêt, et même engouement, car vous n’êtes pas sans savoir, monsieur le ministre, que le rédactionnel généré par Good France vaut plus qu’une campagne de publicité payante à grande échelle. Envisagez-vous de reconduire cette opération inédite ?
Enfin, vous avez nommé Jacques Maillot, professionnel du tourisme reconnu par ses pairs, chargé de mission « tourisme fluvial et croisières ». Envisagez-vous de développer ce secteur, qui dispose d’une très grande marge de progression ?
J’aurais voulu, monsieur le ministre, vous interroger sur la conférence climat et vous demander comment le secteur du tourisme peut s’inscrire dans cette belle ambition, mais je crains que l’indulgence de Mme la présidente n’ait atteint ses limites !