M. Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères et du développement international. Madame la présidente, mesdames, messieurs les sénateurs et, si vous me le permettez, chers amis, je tiens d’abord à vous remercier d’avoir pris l’initiative d’organiser ce débat sur l’influence de la France à l’étranger. Je remercie également les orateurs de la tonalité de leurs propos, qui ont porté sur le fond et dont je remarque qu’ils n’ont pas été cruels, pour employer une expression qui ne serait pas désavouée par les fonctionnaires du Quai d’Orsay, dont, comme vous le savez, le parler est spécifique.