Non, mais le juge administratif nous a interdit de procéder à la reconstitution des carrières. Je vous adresserai un complément d'information sur ce point.
Par ailleurs, la pause méridienne doit être organisée au niveau local.
S'agissant enfin des échecs de distribution, il faut que nous parvenions à ce que le bureau de poste localement compétent se voit attribuer les colis acheminés par Chronopost, en cas d'absence de leurs destinataires. Plus globalement, sur les colis, nous suivons une démarche triple : d'une part, prévenir, comme l'expérimente à présent notre filiale anglaise, par texto ou courriel les clients de l'horaire de distribution des colis. D'autre part, laisser aux clients toute latitude pour décider d'un autre lieu de livraison que leur domicile, en cas d'absence, ce dispositif devant prochainement être généralisé. Enfin, nous entendons développer un immense réseau de consignes connectées, en commençant par les gares du réseau RER et les stations dans les grandes villes. En outre, nous expérimentons actuellement à Angers une forme dissociée de distribution qui se répartit entre, d'une part, le courrier pour les entreprises et les particuliers le matin et, d'autre part, les lettres recommandées et les colis le soir. Une telle répartition, qui permet de faire chuter le taux d'instance de 14 à 3 % puisque les usagers se trouvent davantage à leur domicile, suscite l'assentiment des postiers. La diffusion de ce modèle de distribution à toutes les villes moyennes et les métropoles est pour l'heure à l'étude, mais il est vrai que celui-ci n'est pas adapté aux territoires ruraux.
Nous allons également étudier si la réduction de la présentation, au bureau de poste, des courriers en recommandé, est possible. Il importe, à mon sens, de privilégier la restitution de ces courriers et des colis à proximité du domicile de leurs destinataires.