Intervention de André Trillard

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 1er avril 2015 à 9h15
Contrôle sur pièces et sur place conduit auprès des ministères chargés des finances et de l'économie en application de l'article 7 de la loi de programmation militaire du 18 décembre 2013 sur la mise en place des sociétés de projet du ministère de la défense ou le cas échéant de solutions alternatives — Communication

Photo de André TrillardAndré Trillard :

Compte tenu de l'opération « Sentinelle » déployée sur le territoire national à la suite des attentats de janvier dernier, les crédits nécessaires à la défense en 2015 risquent d'être plus importants qu'il a été prévu. Mais tout dépend du nombre d'hommes qui seront affectés durablement à cette opération. Qu'en est-il ?

Le retrait d'une FREMM à la marine nationale pour cause de vente à l'Égypte paraît dangereuse au point de vue budgétaire. En effet, une FREMM, par rapport à la frégate qu'elle a vocation à remplacer, est non seulement destinée à améliorer la capacité militaire, mais aussi à réduire les coûts de fonctionnement et le nombre d'hommes embarqués. La décision qui a été prise entraîne donc un coût.

La suppression de l'article 50 A du projet de loi dit « Macron » adoptée par la commission spéciale du Sénat, si j'en ai bien compris l'esprit, n'est pas fondée sur l'intention d'empêcher les sociétés de projet ; elle tend à susciter un plus grand engagement du ministre de la défense dans le soutien, au Parlement, de ce dispositif. Cette approche me paraît parfaitement fondée.

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