Si Alain Joyandet, à travers son propos, a souhaité laisser entendre que nous devons être partisans que les crédits de la défense soient des crédits budgétaires plutôt que des REX, il a eu raison. S'agissant du domaine régalien, ce financement par ressources extrabudgétaires est en effet critiquable.
Toutefois, la charge contre la technique des sociétés de projet est mal fondée, car ce dispositif vise à rendre disponible, au bénéfice de la défense, des financements que le calendrier de la cession des fréquences ne permettraient d'obtenir, autrement, que plus tard.