Intervention de Maurice Vincent

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 8 avril 2015 à 9h32
Evolutions récentes de la politique monétaire de la banque centrale européenne et leurs incidences économiques — Audition conjointe de Mm. Denis Beau directeur général des opérations de la banque de france olivier garnier chef économiste de la société générale et augustin landier chercheur à la toulouse school of economics professeur associé à l'université toulouse i

Photo de Maurice VincentMaurice Vincent :

Ma question est d'ordre général et porte sur les perspectives ouvertes par la politique monétaire et économique mise en oeuvre au sein de l'Union européenne. Le programme de rachat des actifs a, comme vous l'avez dit, un rôle d'anesthésiste, de desserrement temporaire des contraintes ; toutefois, vous nous avez expliqué que cela n'est pas suffisant et qu'il faudra mener des réformes structurelles pour relancer la demande. D'une part, je voudrais souligner que l'effet sur le taux de change d'une telle politique ne doit pas être négligé, avec des possibilités de rebond des exportations. D'autre part, si je comprends le rôle de réformes structurelles qui visent à réinjecter du pouvoir d'achat dans le pays, comme celles qui sont portées par le projet de loi « Macron », je ne suis en revanche pas sûr de saisir en quoi des réformes qui viseraient, par exemple, à assouplir ou à déréglementer le marché du travail permettraient de relancer la consommation dans les économies européennes. Je vois bien les avantages qui en découlent pour les entreprises, mais concernant les ménages, n'est-ce pas plutôt un facteur d'incertitude et de perte de confiance en l'avenir, ce qui les pousserait à épargner ?

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