Intervention de Michèle André

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 8 avril 2015 à 9h32
Evolutions récentes de la politique monétaire de la banque centrale européenne et leurs incidences économiques — Audition conjointe de Mm. Denis Beau directeur général des opérations de la banque de france olivier garnier chef économiste de la société générale et augustin landier chercheur à la toulouse school of economics professeur associé à l'université toulouse i

Photo de Michèle AndréMichèle André, présidente :

À ce jour, les instituts de conjoncture ne semblent pas anticiper de déflation dans la zone euro. Cependant, les anticipations d'inflation au Japon sont restées positives tout au long des années 1990 et au début des années 2000 alors que ce pays a été confronté à une très longue période de déflation ; pourrions-nous être confrontés à un scénario similaire dans la zone euro ?

L'accroissement significatif des liquidités disponibles au sein de la zone euro pourrait, vous l'avez d'ailleurs souligné, conduire à un report de ces liquidités vers les actifs les plus risqués et encourager l'apparition d'une « bulle ». Des éléments laissent ils penser aujourd'hui qu'un tel phénomène serait d'ores et déjà à l'oeuvre, ou s'agit-il davantage d'une tendance de moyen terme ?

J'aimerais, enfin, mieux comprendre la position choisie par la Banque nationale suisse, dont les récentes décisions ont créé beaucoup d'émoi : quel lien de causalité peut, selon vous, être établi entre la politique de la BCE et celle suivie par la banque centrale suisse ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion