Je partage les propos de Nicolas de Tavernost. Concernant plus particulièrement la télévision payante, nous souffrons et nous voyons notre base d'abonnés baisser en France. Ce n'est pas le cas ailleurs ; c'est donc notre développement à l'international qui explique nos résultats. Il existe une concurrence forte en France du fait, en particulier, d'une offre de bouquets de télévision payante par les opérateurs télécoms. Le monde est ouvert, ce qui permet aux acteurs internationaux de délivrer leurs programmes sur des nouveaux supports comme YouTube, tandis qu'apparaît un nouvel acteur - Netflix - soumis à des règles différentes. Nous sommes soumis, pour notre part, à des contraintes de financement importantes. L'activité du groupe Canal+ génère environ 40 000 emplois directs et indirects si l'on tient compte des ligues sportives. Alors que le marché de la publicité reste à son niveau de 2005, nous sommes handicapés en matière de financement des oeuvres par une part insuffisante de production indépendante. La seconde étape de la réforme des décrets relatifs à la production sera donc importante.