Je répondrais à M. Frécon que notre groupe emploie directement 10 000 personnes en France, mais que par ailleurs nombre d'emplois indirects sont générés par le recours à des centre d'appels, par la fabrication, la maintenance et la logistique liées aux 6 millions de boitiers décodeurs que nous avons en circulation, ou encore les 130 films cofinancés par Canal+ sur les 200 films produits chaque année en France.
S'agissant du sport nous sommes actuellement en concurrence avec la chaîne beIN SPORTS, certes payante, mais qui a choisi d'être déficitaire pour pénétrer notre marché. Nous affrontons aussi la concurrence des fournisseurs d'accès Internet, et leurs offres dites Triple Play et, plus généralement, d'offres gratuites de plus en plus nombreuses.
Les droits de retransmission télévisée constituent pour les fédérations sportives et les ligues professionnelles un moyen d'offrir des spectacles de qualité au travers des événements qu'elles organisent. Les retransmissions régulières de type feuilleton tels que les rencontres de la ligue 1 de football ou du Top 14 de rugby sont, il est vrai, maintenant du ressort des chaînes, notamment payantes, du secteur privé. Cependant, la place du secteur public reste essentielle pour la retransmission de grands événements tels que les jeux olympiques.