Nous souhaitons également mettre en place des CFA dans chacune des universités. Nous prendrons un certain nombre de mesures à cet effet dès cette année.
C'est tout le contraire d'une marginalisation de l'apprentissage !
Madame Voynet, je souhaite tout d'abord vous rappeler quelques chiffres s'agissant des entrées annuelles en contrat d'apprentissage : nous en étions à 123 000 en 1982, nous sommes passés à 160 000 en 1995 et, en 2005, nous avons atteint le chiffre de 255 000. Vous avez parlé tout à l'heure d'une relative stabilité. C'est inexact, puisque les entrées annuelles en contrat d'apprentissage ont doublé en vingt-quatre ans. Michel Giraud, entre autres, a réalisé un travail important pour développer l'apprentissage.
En revanche, madame Voynet, vous posez une question très importante : comment trouver des maîtres d'apprentissage ? Nous y reviendrons !
En effet, demander aux entreprises de plus de deux cent cinquante salariés d'avoir, dans leurs effectifs, 1 %, 2 %, puis 3 % d'apprentis en trois ans, cela revient, en fait, à augmenter leur capacité de 170 000 à 180 000 postes eu égard aux 6 millions de salariés.
Par ailleurs, dans le contrat de progrès entre le service public de l'emploi et l'État, nous fixerons deux priorités : les séniors et les jeunes. Car un certain nombre de jeunes sont assez démunis pour trouver j'allais dire le fameux contrat.