Notre réflexion s'inscrit dans le contexte de la baisse des dotations allouées par l'État aux collectivités territoriales. Nous venons d'entendre l'adjoint aux finances de la Maire de Paris nous exposer les motivations de la hausse - décidée récemment - du coût du stationnement dans la capitale. Il nous a appris que le stationnement payant rapportait 100 millions d'euros par an à la ville, alors que seuls 15 % d'automobilistes environ s'acquittent de ce paiement. Ce faible taux pose problème, car un comportement plus civique de l'ensemble des automobilistes permettrait d'accroître les recettes tirées du stationnement.
Mais nous craignons surtout que, dans le contexte actuel de tensions financières, certaines collectivités territoriales ne soient tentées par une sur-taxation des coûts du stationnement sur la voie publique.