L'augmentation des coûts de stationnement pénalise particulièrement les classes moyennes et populaires qui vivent en périphérie de Paris. Ces dernières, en l'absence d'alternatives fournies par les transports publics, sont contraintes de recourir à l'automobile pour leurs déplacements.
La municipalité parisienne pratique clairement une politique « autophobe », à la différence d'autres villes qui conçoivent l'automobile comme une chance économique. Ainsi, à Calais, il a été décidé de créer des parkings gratuits, couplés à une offre renforcée de transports en commun.
La politique de réduction du nombre des places de parking, ajoutée à de nombreuses autres mesures visant à entraver la circulation automobile, a eu pour effet de réduire le nombre de voitures en circulation, mais a accru le volume des embouteillages. Au total, la pollution automobile s'est donc accentuée.
Je suis très dubitatif quant à l'objectif affiché pour la croissance du coût du stationnement, qui viserait à désencombrer l'espace public. La municipalité parisienne pratique une politique ouvertement anti-automobile, et se refuse à tout dialogue avec l'association que je préside.