Nous partions de plusieurs constats largement partagés sur ces travées.
Tout d’abord, l’organisation de notre séance publique rend parfois peu audibles nos travaux auprès de nos concitoyens, sans les rendre pour autant plus performants. Quant aux temps de parole, ils enlisent la discussion et noient l’intérêt de la confrontation des points de vue sous le poids d’un véritable rituel de la parole.
En cela, la réduction du temps accordé à chaque intervention prévue aux articles 8, 9, 10 et 11 de la proposition de résolution me paraît être une excellente réponse, car la concision n’est pas l’ennemie du débat. Au contraire, elle favorisera le dynamisme de la séance publique et donnera, sans rien retirer de la capacité d’expression aux groupes minoritaires, davantage de clarté – je dirais même de pugnacité – à nos échanges.
Je veux rassurer ici Éliane Assassi, je ne crois pas non plus que la concision soit l’ennemie de la richesse de nos débats parlementaires.