Monsieur le président de la commission des lois, je ne suis pas tout à fait d’accord avec votre analyse.
Le règlement de l’Assemblée nationale fixe de façon extrêmement rigoureuse le temps de parole d’un ministre en réponse à une question d’actualité, et cela a été avalisé. La seule dérogation vaut pour le Premier ministre, qui peut effectivement parler autant de temps qu’il le souhaite.
C’est pourquoi la proposition de mes collègues Pierre-Yves Collombat et Jacques Mézard me semble particulièrement judicieuse. Elle serait de nature à animer, sans excès – nous restons au Sénat ! –, les séances de questions d’actualité.