Après une attaque numérique, si une prévention avait été mise en place et utilisée lors de l'attaque, il faudrait :
- mettre en oeuvre les enseignements des exercices de restauration des archives ;
- changer les mots de passe.
Si certaines entreprises concernées s'apercevaient qu'elles ont, malheureusement pour elles, négligé plusieurs de ces précautions, il ne leur resterait plus qu'à adopter d'urgence toutes les préconisations de vos rapporteurs.
Dans leurs préconisations, vos rapporteurs ont souhaité distinguer deux grandes catégories. D'abord une vingtaine de recommandations générales, classées en cinq sous-ensembles, puis, pour ceux qui souhaitent aller plus loin, une centaine de recommandations placées sous un intitulé « Vade-mecum pour la sécurité numérique des entreprises » où sont détaillées environ la moitié des prescriptions que la centaine d'auditions a inspirée à vos rapporteurs.
Il est donc possible d'avoir deux niveaux de lecture des recommandations du rapport, l'une, traditionnelle, avec les vingt premières recommandations et l'autre, plus technique, et qui se veut opérationnelle, avec le vade-mecum destiné aux entreprises.
Faut-il rappeler que toutes les recommandations pouvant émaner de l'OPECST ne se traduisent pas obligatoirement ou uniquement dans un texte législatif mais peuvent prendre des formes plus directes à destination soit du Gouvernement, soit encore des entreprises, soit, enfin, des individus eux-mêmes puisque, vous le verrez à la lecture de ce rapport, chacun d'entre nous peut en tirer des leçons pour son comportement quotidien personnel.