Les missions d'information, notamment celles confiées à une ou deux personnes, constituent de bons outils d'investigation sur des questions qui nous intéressent, telles que la formation des enseignants. Aussi, tout en me félicitant de la création de la mission dite « ÉSPÉ an II », je regrette que nous n'ayons pas été consultés lors de l'élaboration du questionnaire sur lequel elle appuie ses travaux. Il m'aurait semblé utile que, par exemple, les interlocuteurs de la mission soient interrogés sur le fait que les futurs enseignants ne soient pas formés à la résolution non violente des conflits ou qu'ils ne bénéficient pas de la contribution des acteurs de l'éducation populaire, alors que la loi le prévoyait.