L'une des inquiétudes que nous avions au moment de la loi sur l'enseignement supérieur et la recherche et la dissolution de l'AERES, c'était la perte de la reconnaissance de la compétence de cet organisme récent ; vous avez rappelé les progrès de ces dernières années, notamment au niveau international. Il m'avait semblé lire que le Haut Conseil avait récupéré un agrément des autorités européennes ; pourriez-vous nous en dire plus, à la fois pour nous rassurer et pour discuter ce qui me paraît être une vraie reconnaissance de votre travail de ces dernières années ?
Une autre question concerne la mise en oeuvre de la loi de 2013 que vous évoquiez tout à l'heure, notamment l'incidence des regroupements universitaires. Seriez-vous en mesure aujourd'hui de nous faire état des incidences de cette évolution sur le travail interdisciplinaire dans les universités ? Les enseignants et les enseignants-chercheurs sont fortement encouragés à utiliser le numérique ; est-ce que vous le ressentez à travers les équipes et les programmes d'auto-évaluation qu'elles proposent ?
Enfin, constatez-vous une évolution des organismes de recherche dans la participation à la diffusion et l'animation de la culture scientifique, technique et industrielle ?