Sur le premier point, effectivement madame la sénatrice, j'avais conclu mon exposé introductif sur une bonne nouvelle d'il y a quelques jours, que j'ai plaisir à répéter. À la fin de l'année 2014, nous avions informé ENQA, l'association des agences d'assurance qualité européennes, et le registre (EQAR) de la publication du décret sur le Haut Conseil ; nous leur avons envoyé les textes, nous avons expliqué nos actions au cours de l'année 2014, et avons demandé le transfert de l'autorisation, ce qui est très important en termes de visibilité européenne. Ils ont réuni leurs instances, et ont considéré que ce transfert pouvait nous être accordé. Le Haut Conseil est aujourd'hui inscrit à ENQA et EQAR en substitution de l'AERES jusqu'à la prochaine évaluation en 2016. Nous avons obtenu que cette nouvelle évaluation s'effectue en 2016 plutôt qu'en 2015, pour laisser le temps d'arriver au nouveau conseil du HCERES, qui va se mettre en place dans quelques semaines, afin qu'il ait au moins un an pour se préparer à cette évaluation européenne qui est effectivement très importante. C'est une bonne nouvelle, qui nous permet de justifier d'une reconnaissance européenne à l'étranger.
J'en viens au deuxième point relatif aux regroupements et à l'interdisciplinarité. On constate une vraie dynamique territoriale de rapprochement entre les universités et entre les universités et les écoles. C'est assez spectaculaire, et je trouve que c'est fait dans un esprit tout à fait constructif. Voilà pour la dimension institutionnelle.